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Materiale Didattico

Lettura in francese con esercizi: La panthéonisation de Missak Manouchian.

Destinatari: scuola secondaria di secondo grado, livello B1

Attività didattica di livello B2, con esercizi di comprensione del testo, dedicata all'ingresso al Panthéon di Missak Manouchian, sopravvissuto al genocidio armeno.

Missak Manouchian, poète, résistant et rescapé[1] du génocide arménien, est entré au Panthéon le 21 février 2024, pile 80 ans après sa mort qui a eu lieu le 21 février 1944 dans la clairière[2] du Mont-Valérien, où il a été fusillé par les Allemands avec vingt et un membres de son groupe de résistance.

Né en 1906 à Adiyaman (actuelle Turquie, mais empire ottoman à l’époque de sa naissance), il est arrivé en France en 1924 pour échapper au génocide contre son peuple. Orphelin[3], pauvre, autodidacte, il commence à travailler à l’usine Citroën en tant qu’ouvrier, mais en même temps il prend des cours à la Sorbonne, il passe des heures à étudier à la bibliothèque Sainte-Geneviève et il traduit les poètes français en arménien. Dans cette terre d’accueil, qu’il a choisie, il se sent « ivre[4] d’un grand rêve de liberté » et il rêve de devenir un lettré, un poète, un homme cultivé[5].

En 1939, alors que la Seconde Guerre mondiale éclate, Missak Manouchian, bien qu’étranger, est mobilisé pour la France, et en 1941 il s’engage avec le parti communiste français dans la résistance contre l’occupation nazie.

En 1943, il est nommé à la tête du groupe qu’on appelle les FTP-MOI : francs-tireurs[6] et partisans, main d’œuvre[7] immigrée. C’est avec ce groupe, appelé plus tard « les Manouchian », qu’il est traqué[8], arrêté, torturé puis jugé dans un procès de propagande et exécuté par les Allemands.

En juin 2023, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a annoncé qu’il avait choisi ce résistant arménien mais « français de préférence et français d’espérance » pour qu’il soit transféré au Panthéon. Ce monument, conçu[9] à l’origine en tant qu’église, est aujourd’hui considéré comme le temple de la République, le lieu où la France accueille les dépouilles[10] de ses illustres personnages. « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » indique d’ailleurs la devise[11] gravée[12] sur son fronton. C’est en ce lieu que Manouchian est entré avec sa femme Mélinée, également résistante, à qui il a écrit sa dernière lettre avant d’être tué[13] : « Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement ».

La cérémonie de panthéonisation a commencé au Mont-Valérien, principal lieu d’exécution de résistants et d’otages[14] par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, devenu aujourd’hui Mémorial de la France combattante. Dans ce haut-lieu[15] de la mémoire nationale, le public a veillé la dépouille de « Manouche », transportée ensuite place du Panthéon pour les honneurs militaires. Après un spectacle son et lumières, le chanteur du groupe Feu ! Chatterton a interprété le poème d’Aragon Strophes pour se souvenir, mis en musique par Léo Ferré sous le titre L’Affiche rouge. D’autres morceaux ont été interprétés, la lettre d’adieu adressée à sa femme a été lue par Patrick Bruel et des extraits de textes de ses carnets ont été déclamés par des comédiens.

À l’issue[16] de la cérémonie, extrêmement touchante, les cendres du couple Manouchian ont rejoint le caveau numéro XIII de la crypte, où le cénotaphe de l’actrice et résistante franco-américaine Joséphine Baker se trouvait déjà et où une plaque a été installée en l’honneur de tous les autres membres du groupe FTP-MOI fusillés avec lui.

Le président, lors de son allocution, a affirmé que « qui meurt pour la liberté universelle a toujours raison devant l’histoire » et il a conclu en disant que « c’est ainsi que les hommes par-delà de la mort survivent. Ils débordent l’existence par la mémoire ».

Claudia Casazza


[1] Rescapé : sopravvissuto, reduce
[2] La clairière : la radura
[3] Orphelin : orfano
[4] Ivre : ubriaco, ebbro
[5] Cultivé : colto
[6] Le franc-tireur : il franco tiratore, il cecchino
[7] La main d’œuvre : la mano d’opera
[8] Traqué : braccato, inseguito
[9] Conçu : concepito
[10] La dépouille : la spoglia, la salma
[11] La devise : il motto
[12] Gravé : inciso
[13] Tuer : uccidere
[14] L’otage : l’ostaggio
[15] Le haut-lieu : l’importante centro
[16] L’issue : termine

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